Skip to content

Certification Hub@Agile : pourquoi pas !(partie2)

Cet article est la suite du premier sur le thème :Certification Hub@Agile : pourquoi pas ! (partie 1)

Certification et business (suite)

A moins d’être une proie facile pour les bluffeurs, on peut facilement se rendre compte de la différence entre compétence et certification. Nous ne disons pas que les personnes certifiées en Agilité sont incompétentes, d’autant qu’il y a d’excellents formateurs qui certifient, mais simplement que celles qui ne sont pas certifiées ont certainement quelques raisons de ne pas l’être tout en étant compétentes.

N’est-il pas dommage d’entretenir une machine lourde qui, si elle permet de s’assurer de la qualité d’un agiliste, tend malheureusement à exclure d’autres professionnels tout aussi talentueux ?

 

Remarquez que nous n’agiterons pas ici les drapeaux des self-made men américanisés, biberonnés à la culture du « quand on veut, on peut ». Car nous avons chez nous, au Hub@Agile, une vision de la société qui, si elle nous oblige souvent à jouer selon les règles du jeu, a probablement de quoi renouveler ses croyances. Les règles du jeu : aujourd’hui, nous aurions tendance à vouloir les rendre un peu plus agiles…

 

Deuxième remarque critique, sous forme de questionnement : pourrait-on envisager un test de compétence basé sur des connaissances à acquérir de façon plus accessible ? La réponse étant probablement oui, nous y ajoutons cette particularité : pourrions-nous faire comprendre aux employeurs que les certifications qu’ils recherchent parfois comme par réflexe les font passer à côté de collaborateurs efficaces ?

Certification Hub@Agile : et pourquoi pas ?

Prenons cette image facile (ne vous formalisez pas, c’est une caricature) : Si vous voulez acheter une certaine image de vous, achetez une Lamborghini. Si vous voulez une voiture, choisissez librement celle qui vous convient. C’est le label qui fait la différence. Or, une certification dans nos domaines engage une seule chose : la légitimité accordée au label certifiant. 

Comme nous le disions plus dans la première partie de cet article : « Une certification est censée assurer la qualité de la formation de quelqu’un : un cursus a été suivi sur une durée donnée, et l’intégration de ce cursus a été testé par des gens aptes à vérifier le niveau de la personne qui souhaite être certifiée. » Nous pensons que nous pourrions développer un label répondant à des critères en accord avec certaines de nos valeurs : 

  • l’excellence
  • l’accessibilité
  • l’efficience

La proposition est d’autant plus facile que nous avons passé les épreuves : nous sommes certifiés et estimons dès lors que notre regard critique sera mieux accepté que s’il vient de quelqu’un qui ne l’est pas. (Réflexe que l’on peut trouver regrettable mais humain.)

Nous avons de l’expérience dans la consultance en Agilité, en formation et en collaboration avec des  agilistes. Nous sommes à même de créer un contenu pratique grâce à notre expérience de terrain local. 

Enfin, et peut-être surtout : pourquoi pas ?

Pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ? Après tout, ce qui compte – ou devrait compter – dans une certification, c’est l’aptitude de celui qui la reçoit d’exercer son métier. En tant que collectif, nous pensons donc à re-inventer un système de certification. Et comme cela n’engage que la légitimité du label certifiant : nous vous encourageons à y penser aussi.

Ce secteur a besoin de plus d’ouverture et de vie pour se contenter d’un seul modèle.